Catherine Delacour & Jean-Pierre Drège
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9 photographies trouvées pour :
Index iconographique = architecture : yamen
Ouroumtchi, le marché devant la porte du yamen du fan t’ai

Le fantai, 藩臺, est le trésorier payeur général d’une province. Il réside lui aussi dans un yamen, lequel n’est pas visible sur ce cliché ne montrant qu’un grand mur sommé d’un toit à deux pentes, qui doit être un mur écran, zhaoqiang, 照牆. Cet autre dispositif de l’architecture chinoise est utilisé dans deux cas : l’un juste après une entrée de façon à cacher le reste des bâtiments et dérouter les esprits malveillants, l’autre à l’avant d’un bâtiment officiel, souvent suivi par…

Koutchar, un mandarin
Kachgar, Yang Ichar, yamen préparé pour l’enterrement d’un général chinois

Dans les Carnets, la mission arrive à Shule en revenant de Païnap le 29 septembre. Il n’est pas fait mention ce jour-là de l’observation d’un stūpa. Il n’est à nouveau question de Shule que le 18 octobre, où la mission passe la nuit dans un saraï très « chinois ». Le lendemain, départ très tôt pour Yandamâ (chin. Yangdaman, 洋大曼), à une quinzaine de kilomètres à l’est de Shule, presque en ligne droite. Ces observations ont sans doute eu lieu entre la fin septembre et le 17 octobre,…

Ouroumtchi, à la 2e porte du yamen

Le yamen, 衙門, est un édifice gouvernemental où se règlent les diverses questions administratives, financières et judiciaires de la ville. Outre des bureaux, il comprend également la résidence du mandarin représentant de l’empereur qui se doit d’être tout à la fois juge, policier, administrateur et collecteur d’impôts. Sans oublier le rôle d’aide et de secours aux populations. La superficie occupée par le yamen dépend de l’importance de la ville. Une même ville, surtout si elle…

Koutchar, un secrétaire au yamen
Koutchar, Li T’ang Lin, mandarin militaire et sa maîtresse

Même cliché que AP7384. Le terme maîtresse est peut-être un peu trop occidental pour qualifier cette personne. Les mandarins avaient plusieurs épouses, et s’ils avaient aussi des maîtresses il est peu probable qu’ils se soient affichés avec l’une d’entre elles à l’occasion d’une prise de vue considérée manifestement comme un portrait officiel (portant vêtement officiel, assis de face comme pour les portraits peints). La dame est chinoise et non mandchoue car elle porte des chaussures…

Koutchar, un secrétaire au yamen

Plusieurs personnages vont prendre la pose tour à tour sur cette scène.

Koutchar, Li T’ang Lin et sa maîtresse

Les mandarins en costume officiel portent un carré brodé, buzi, 補子, de l’image d’un animal. Il y en a de neuf sortes correspondant aux neuf rangs de la hiérarchie. Les mandarins civils ont des carrés brodés d’oiseaux, les mandarins militaires de quadrupèdes. Malheureusement, il est impossible de distinguer celui que porte Li Tanglin. Il a également un long collier de perles, attribut porté aussi bien par les hommes que par les femmes de haut rang de la dynastie des Qing.

Koutchar, un secrétaire au yamen

Même série jusqu’à AP7385. À rapprocher également des autres clichés en rapport avec le tribunal, AP7352 et les clichés associés.

Sur un des feuillets volants, reproduits dans Carnets, p. 110, au revers de celui du 9 mars 1907, il est noté que le 21 : « Nouette va au Yamen, où le préfet lui donne toutes facilités pour photographier l’exécution de la justice. » Sur la table, un écran de table et une pendule entre deux vases en porcelaine émaillée au col accosté d’anses en forme…