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Index iconographique = personnage : cavalier
Ils traversent l’oasis d’Anxi en sa partie occidentale en passant la rivière Shule qui est à cette époque de l’hiver très haute et a 20 m de large. À la sortie de l’oasis, c’est le désert de tamaris puis un autre désert de tamaris, mais aussi de terre salée. Celui-ci, dit Vaillant, contient de nombreuses ruines de stūpa et de maisons. C’est probablement dans ce désert un peu avant d’atteindre le nord de l’oasis de Dunhuang qu’a été pris le cliché
Tous les membres de la mission seront à nouveau pris en photo durant le séjour forcé à Ouroumtchi dans les derniers mois de 1907. À noter qu’il y a de la neige et que nous sommes donc plutôt en décembre qu’en octobre ou novembre.
L’usage des canons modernes dans l’armée chinoise est alors un phénomène assez récent. La seule armée qui ne soit plus à l’ancienne mode fut celle commandée par Li Hongzhang, 李鴻章 (1823-1901). Ce général, d’une envergure peu commune et mandarin d’exception, confia en 1895 à Yuan Shikai, 袁世凱 (1859-1916), moins brillant mais excellent stratège, le soin de parfaire cette modernisation. Le nombre des chars d’artillerie de l’armée d’Ouroumtchi paraît assez faible, même s’il est vrai…
Le stūpa IV (II de Stein) est posé sur une haute terrasse double. La coupole est encore en place, mais détruite du côté sud. On y accédait aussi par un escalier à rampe autrefois voûté.
Vaillant a fait la connaissance et eu des échanges avec le père Leesens à Ouroumtchi, où il y avait une mission (
Toujours plus au sud, à 20 li (environ 10 km) après Toma, on tombe sur une plaine couverte de ruines bouddhiques qui sont les vestiges de l’ancienne Nazhi, 納職, le nom de Laptchouk dans les anciens textes chinois, actuellement Sipu, 四堡. Sur une terrasse carrée naturelle, les stūpa ont, plus ou moins bien conservée, une coupole obtenue par encorbellement avec aux quatre angles « des portions d’arcs en ogive poursuivis jusqu’à ce que la coupole puisse reposer sur sa base carrée »…
Un petit chien qui a tout l’air d’un pékinois passe lui aussi les troupes en revue avec un serpent dans la gueule ?
En quittant Xiyanchi le 18, ils arrivent à Dongyanchi, 東塩池, dépression qui fait pendant en quelque sorte à Xiyanchi, 西盐池. C’est probablement la vaste dépression des « Sept puits » notée également T’si-ko-tsing-tzeu dans les Carnets et dans le rapport de Vaillant (voir
Fin du défilé par un jour d’hiver avec du vent et de la neige au sol.