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Sur cette deuxième plaque, de droite à gauche : le fils du mandarin, le mandarin lui-même, le petit-fils, l’épouse du mandarin, une petite servante et la bru. Pelliot raconte amusé que la servante s’est empressée de passer « une robe brillante sur ses hardes et un peu de poudre sur son visage mal lavé ». En toile de fond, des sentences parallèles qui encadrent un paravent avec ses panneaux entièrement dépliés orné d’une peinture de shanshui, « montagnes et eaux ».
Le dernier jour du séjour à Aksou, le 23 décembre, ils sont de nouveau conviés à déjeuner chez le mandarin. Pelliot apprécie l’ouverture d’esprit de ce fonctionnaire de cinquante-neuf ans, originaire du Shandong. Il s’appelle Yao Wenlin, 姚文林, fut reçu deux fois en audience impériale à Pékin et occupa le poste de mandarin successivement dans le Shaanxi et au Gansu avant d’être nommé à Aksou. Il est vêtu du costume officiel des fonctionnaires en hiver bordé d’hermine blanche. Le…