Heou-yao, mine de charbon

Charles Nouette

De Cheguluquan à Liaodun, 瞭墩, il y a 150 li, soit 75 km (la route prend une direction générale vers le sud et suit une sorte d’arc qui se termine à Hami). Mais avant de pénétrer dans la zone plus fertile, le terrain est très désolé. Paul Pelliot entend se rendre en un jour à Liaodun et de là, en attendant que les « voitures » arrivent, décide qu’il ira avec Vaillant voir les mines du côté de Sandaoling, 三道崚, un peu plus loin vers le sud. Ils sont à Liaodun le 21 (voir AP8360). Ce jour-là, ils passent par une petite route en direction du sud-est, mais plus méridionale que la grande route. Ils arrivent 20 km plus loin environ à Tach-Kesâr, en chinois Shichangzi, 石廠子, le lieu où l’on coupe les pierres. De là, ils se dirigent vers un petit temple d’allure chinoise qui signale la présence d’une exploitation de charbon pour le compte du roi de Hami. L’exploitation part des filons presque à fleur de terre et se poursuit sur une tranchée qui gagne les filons les plus profonds (AP8362).