Toumchouq, Toqqouz-saraï, vue de l’ouest prise du haut

Charles Nouette

Les ruines de Toqquz-Saraï sont établies sur une sorte de plateau de 200 m de large et 300 m de long qui se serait détaché des contreforts du massif du fait de l’érosion. En son extrémité méridionale, il semble s’écarter légèrement vers l’ouest. Entre ces contreforts et le plateau, la plaine a repris ses droits, de même de l’autre côté entre le plateau et le versant occidental du massif à l’est de celui-ci. Les vestiges encore debout sont ceux du mazâr qui occupe le centre d’une cour à laquelle s’adossent sur les faces externes des murs est et ouest plusieurs bâtiments dont les murs qui leur sont perpendiculaires n’ont pas été conservés sur toute leur longueur. Ce mazâr, la cour et les constructions adjacentes constituent l’ensemble A (consulter le plan fig. 2 de Mission Pelliot I, Toumchouq de Hambis). Le mazâr fut certainement érigé sur un ancien stūpa car les fouilles ont révélé dans cet ensemble un nombre important de vestiges de statuaires bouddhiques.

Au bas du plateau, les restes de ce que Pelliot appelle la maison aux alvéoles, AP7568-69.

Il est possible par ailleurs que la photographie soit inversée.